Les maux du cou peuvent limiter la fonction physique, la capacité de travailler et les activités quotidiennes.

Les maux du cou chroniques peuvent affecter la qualité de vie et éventuellement mener à un handicap à long terme.

Les maux du cou chroniques peuvent être associés à la détresse psychologique (p. ex. : anxiété, dépression, kinsésiphobie, dramatisation) qui à son tour, peut exacerber la douleur et causer l’évitement du mouvement.

Les maux du cou sont un problème commun qui peut être causé par une variété de conditions, dont le surmenage des muscles, l’usure des articulations, la compression nerveuse, les blessures et l’arthrite. Les maux du cou aigus sont associés au surmenage et à la surextension des muscles, qui peuvent être causés par une mauvaise position assise ou couchée, ou les traumatismes. Les maux du cou chroniques, cependant, sont habituellement causés par l’usure progressive et la dégénération rachidienne. Les facteurs de risques pour les maux du cou comprennent l’âge avancé, le sexe féminin, les maladies musculosquelettiques passées, la pression occupationnelle et la détresse psychologique.

Le traitement des maux du cou variera substantiellement selon leur origine. Les symptômes peuvent être gérés et réduits par le soin de soi et certains traitements conservateurs. Ces traitements peuvent comprendre la physiothérapie, la traction, et l’exercice et les étirements réguliers. Il existe plusieurs manières simples de faire s’atténuer et de gérer les maux du cou soi-même, à la maison, par la thérapie par le chaud/froid, les étirements, les exercices à la maison et les médicaments anti-inflammatoires.

Dans la plupart des cas, les maux du cou de résorberont d’eux-mêmes en quelques jours ou semaines. La chirurgie et les autres interventions spécialisées ne sont envisagées que dans certaines circonstances particulières, lorsque les traitements conservateurs n’ont pas allégé les symptômes. Toute sensation d’engourdissement, de perte de force dans les bras/mains ou de douleur vive dans l’épaule ou le bras qui ne s’allège pas en suivant un traitement conservateur pourrait présager un problème plus sérieux et nécessite un examen plus approfondi.